16 août 2015

L s'balade #5 - Le Molard noir (Savoie)

Ce qu'il y a de bien quand on commence à "randonner" dans une région, c'est qu'on a pas trop à se creuser la tête pour savoir où aller. Il y a tellement d'incontournables que le problème devient vite inverse : mais qu'est-ce que je vais bien pouvoir choisir aujourd'hui ?! C'est comme ça que je me suis rendu compte que quand même, je n'étais jamais monté jusqu'au Molard noir, qui est l'un des points de vue sur le lac du Bourget le plus haut (plus de 2 000 m d'altitude). Erreur réparée donc, il y a quelques semaines.
Il y a plusieurs moyens de s'y rendre : j'ai choisi la plus rapide et la plus facile. Depuis le Bourget-du-Lac, la route monte directement au relais de télévision. Arrivé en haut, le point de vue est déjà incroyable : c'était la première fois que je voyais le lac d'aussi haut ! Il suffit ensuite d'emprunter le sentier balisé. Il faut une trentaine de minutes pour rejoindre le Molard noir, suivant si vous vous arrêtez aux nombreuses trouées qui surplombent l'avant-pays et notamment les lacs de Saint-Jean-de-Chevelu. Le chemin ne présente pas de difficulté particulière et il n'y a quasiment pas de dénivelé. Par contre, il peut se révéler traître avec les nombreuses pierres et racines. Mieux vaut y aller avec une bonne paire de baskets pour éviter de se tordre les chevilles toutes les cinq minutes.
L'avant-pays et les lacs de Saint-Jean-de-Chevelu.
Trente minutes plus tard, récompense avec un belvédère qui donne à la fois sur l'avant-pays et le lac. C'est le moment d'en prendre plein les yeux ! J'avais décidé d'y aller en fin de journée, pour être plus tranquille, et ce fut une très bonne idée : avec la lumière du soleil couchant, c'est encore plus joli. Et aussi très tranquille ! J'ai dû croiser une petite dizaine de personnes, dont la plupart était sur le retour.
Aix-les-Bains et le lac du Bourget.
La Dent du chat.
La balade peut ensuite se poursuivre jusqu'à la Dent du chat. Motivée, à peine mise en jambe, je me suis dit que j'allais tenter la suite, pas trop rebutée par les commentaires sur Internet qui indiquaient que ça devenait un peu plus sportif (après les Quiraing, je me sentais capable de tout faire !). La longue descente dans les sous-bois, assez abrupte, aurait dû me renseigner sur le reste du trajet : chemin étroit à flanc de falaise, passages avec mains courantes à flanc de falaise (je vous ai déjà dit que j'avais le vertige ?)... J'ai tenu quinze minutes, à vitesse d'escargot et à me raccrocher à tout ce que je pouvais avant de déclarer forfait : seule, alors que le soleil commençait à se coucher, c'était la dernière des bonnes idées que de poursuivre coûte que coûte. D'autant que ça m'amusait de moins en moins. En prenant son temps, si vous êtes débutant comme moi, et en étant équipé correctement (sans un sac à bandoulière qui se cogne dans vos jambes toutes les cinq secondes par exemple...), je pense que cela se fait sans trop de problèmes (j'entends déjà les randonneurs aguerris se gausser... bah, il faut bien commencer un jour !). Sans regret, j'ai donc fait demi-tour. Ce n'est que partie remise !
 
J'ai donc pris mon temps pour revenir jusqu'au parking, profitant des différents points de vue et me régalant de la lumière rasante de fin de journée. C'est vraiment une balade très tranquille, qui peut se faire facilement en famille, et idéale pour aller s'aérer l'esprit.

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